Les symptômes du syndrome prémenstruel sont variés mais se reconnaissent par leur apparition cyclique avant les règles.
Chaque mois, cela revient : douleurs, inconfort, déprime. Vous en parlez autour de vous mais ne savez pas quoi faire.
Est-ce un syndrome prémenstruel ou juste une gêne ponctuelle ?
Et cela s’empire… Vous vous sentez de plus en plus mal et de plus en plus longtemps. Vous souffrez de syndrome prémenstruel ! Il serait donc temps de vous occuper de vous et de retrouver une harmonie.
Le syndrome prémenstruel (SPM) n’est pas normal ! C’est un signal d’alerte du corps pour indiquer que l’équilibre hormonal est rompu.
Dans cet article, je vous explique les symptômes d’un syndrome prémenstruel et ses causes.
Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel, SPM, est un ensemble de symptômes physiques, psychiques et émotionnels liés au cycle menstruel féminin.
Voici une des définitions que l’on pourrait en donner. Une autre de l’Inserm dit ceci : « Le syndrome prémenstruel (ou SPM), c’est une série de symptômes physiques et psychiques qui démarrent entre quelques heures et plusieurs jours avant les règles et qui disparaissent généralement peu après leur arrivée. »
Dans tous les cas, c’est un ensemble de modifications, de changements qui apparaissent entre l’ovulation et les règles, qui varient d’un cycle à l’autre et d’une femme à l’autre.
Le syndrome prémenstruel est encore sous-diagnostiqué
Le syndrome prémenstruel est encore sous-diagnostiqué aujourd’hui, preuve en est l’absence de statistiques fiables ! L’Inserm semble indiquer que 20 à 40 % des femmes en souffrent alors que bien d’autres professionnels directement en lien avec cette problématiques (gynécologues, sage-femmes, naturopathes, etc.) parleraient plus volontiers de 70%.
En naturopathie, les séances ayant pour motif le SPM sont très courantes et de plus en plus fréquentes. L’accompagnement global et naturel aide à réguler l’équilibre hormonal.
Depuis quelques années, la parole des femmes s’est libérée. Les différents mouvements sociaux ont pu faire émerger au grand jour des problématiques féminines vieilles comme le jour. Et c’est tant mieux !
La vie d’une femme fonctionne de manière cyclique, certes. Chaque femme doit s’habituer à vivre des phases d’énergie comme des phases de repli. Mais quand cela est vécu dans la souffrance, ce n’est pas normal et il est temps d’agir !
Vous voulez apprendre à réguler le SOPK ou les symptômes du syndrome prémenstruel ? Choisissez l’accompagnement naturel de la naturopathie !
Syndrome prémenstruel : quels sont les symptômes ?
Les symptômes du syndrome prémenstruel sont multiples. « On en a répertorié jusqu’à 150 » comme l’affirme la docteure Bérengère Arnal dans son livre Syndrome prémenstruel, les solutions naturelles. Une femme ne présente jamais tous les symptômes à la fois, heureusement.
Les signes physiques :
- Rétention d’eau, jambes ou membres gonflés, paupières gonflées au réveil, prise de poids (1 ou 2 kg avant les règles), seins tendus, plus imposants et / ou douloureux
- Congestion du petit bassin, bas du ventre dur et tendus, douleurs abdominales, troubles du transit (constipation ou accélération), ballonnements, douleurs dans le bas du dos, prise de poids, pesanteur pelvienne, nausée, vomissement
- Troubles de la circulation veineuse, jambes lourdes et gonflées, douleurs dans les jambes ou les cuisses
- Acné, modification du grain de la peau, mycose cutanée, poussée d’eczéma ou psoriasis, herpès ou mycose vaginale, inflammation de la muqueuse vaginale, infection urinaire, envie d’uriner plus fréquente
- Maux de tête, migraine, céphalée, fatigue, manque d’énergie, troubles du sommeil
- Modification de l’appétit (fringales…)
- Infections diverses, troubles ORL, allergies, intolérances
- Manifestation cardiovasculaires (palpitations…)
- Bouffées de chaleur
- Règles douloureuses, spasmes abdominaux
- …
Les signes neuropsychiques :
- Troubles de l’humeur, irritabilité, déprime, crises de larmes, colère, changements d’humeur, irritabilité, idées noires
- Sensation de ne plus se reconnaître, changement de comportement social, perte de moyens, repli sur soi
- Anxiété, angoisse, sensibilité au stress, sensibilité émotionnelle, susceptibilité, fragilité émotionnelle
- Perte de motivation, perte de sens
- Baisse de concentration, de mémorisation
- Troubles du sommeil
- Trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) : symptômes psychiques graves
- …
Nul n’est besoin de présenter tous les symptômes pour souffrir de syndrome prémenstruel !
Si vous avez des douleurs, des changements d’humeur ou de transit, vous y êtes ! Mais ce n’est pas une fatalité, la naturopathie peut vous aider.
Que faire en cas de symptômes de syndrome prémenstruel ?
La première chose à faire est d’aller voir votre médecin, sage-femme ou gynécologue. Car sous un dérèglement hormonal comme celui-ci peut se cacher une pathologie bien plus grave : endométriose ou syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Faites faire des examens complets et poussés auprès d’un professionnel de santé et n’hésitez pas à demander un second avis, surtout si les gênes s’empirent et que le problème dure depuis longtemps.
Voir aussi la vidéo : SOPK, les solutions naturelles
La naturopathie vous accompagne !
Parallèlement à toute prise en charge médicale et même si vous avez un traitement allopathique, la naturopathie vous accompagne ! Alimentation, habitudes de vie, mouvement, plantes et compléments alimentaires sont également des alliés de votre équilibre féminin.
Quel rôle joue l’alimentation sur les symptômes du syndrome prémenstruel ?
L’alimentation antiinflammatoire est la base pour réduire les douleurs de l’inflammation. Il suffit dans un premier temps de diminuer les aliments pro-inflammatoires comme les céréales à gluten, les produits laitiers, les aliments industriels et le sucre. Et surtout de forcer sur les végétaux et notamment les légumes et les fruits.
Pensez à l’exercice physique !
L’exercice physique est le deuxième pilier de la bonne santé. A votre rythme, remettez le sport au centre de vie. Marche, vélo, natation ou même faire le ménage et passer l’aspirateur sont des sources d’activité physique, de dépense énergétique et de régulation du métabolisme de base. De nombreuses études ont montré les bienfaits du mouvement : régulation du stress et troubles du sommeil, effets antidépresseurs et hypoglycémiants... Par-dessus tout, le sport permet de modulation l’inflammation. Pensez aussi au yoga, chi gonq et pilate !
Les plantes régulent l’équilibre hormonal
De nombreuses plantes sont utiles en cas de syndrome prémenstruel mais il faut surtout bien les choisir en fonction de vos besoins et de votre profil.
L’artichaut, le radis noir, le curcuma et le brocoli agissent aide le foie dans sa détoxication. Or si celui-ci est en surchauffe, on peut observer l’apparition de troubles digestif, de désordres du transit et de déséquilibre de la balance œstrogènes / progestérone. A ce propos, je vous invite à lire l’article : Règles douloureuses, 5 conseils pour en finir.
Lire aussi l’article : Règles douloureuses, 5 conseils pour en finir
L’alchémille, l’achillée, le gattilier et le lin sont des plantes qui vont soit stimuler la progestérone, soit remplacer les œstrogènes. Si elles sont adaptées et bien conseillées, elles visent à rétablir l’équilibre hormonal.
Le curcuma est une plante à visée hépatique (détox du foie) et antiinflammatoire. Les études ont montré son intérêt sur les douleurs en cas d’endométriose.
Bien d’autres plantes sont aussi des alliés des femmes : griffonia, rhodiole, safran, passiflore, mélisse en cas de stress notamment.
Prenez soin de vous !
Les douleurs sont là, les changements d’humeur aussi… c’est qu’il est temps de prendre soin de vous !
Il faut comprendre que le rythme naturel d’une femme est cyclique et non pas linéaire. Lorsque l’on comprend cela et que l’on peut l’intégrer dans sa vie, ça change tout. Certains moments sont pleins d’énergie (phase folliculaire – entre les règles et l’ovulation) et d’autres, synonyme de recul et de repos (phase lutéale – entre l’ovulation et les règles).
A vous de trouver comment prendre conscience de cela, vivre pleinement vos émotions et ressentis. Si besoin, faites-vous aider par un.e professionnel.le.