Le syndrome des ovaires polykystiques touche 1 femme sur 10 en France et est la première cause d’infertilité féminine. Voici les solutions naturelles proposées en naturopathie.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) n’est pas une maladie mais un syndrome qui regroupe divers symptômes comme des cycles irréguliers, de l’hyperpilosité et des troubles métaboliques.
Première cause d’infertilité en France, le SOPK peut entrainer des complications métaboliques (diabète…) ou cardiovasculaires.
Pourtant, chaque femme a des manifestations bien différentes. C’est pourquoi, cela peut être long avant d’avoir le diagnostic!
Vous souhaitez faire le point sur le SOPK? Je vous accompagne en naturopathie pour trouver un équilibre naturel.
Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques?
C’est un déséquilibre hormonal et métabolique. Hormonal, car il peut y avoir un SPM (syndrome prémenstruel sous-jacent) et ses désagréments tels que :
- douleurs avant ou pendant les règles
- changements d’humeur (irritabilité, déprime)
- prise de poids, œdème
- troubles du transit
- seins gonflés et ou douloureux…
S’ajoutent à cela des troubles liés au SOPK :
- acné (gros, rouges et très visibles)
- pilosité augmentée (corps & visage)
- chute de cheveux
C’est souvent en lien avec un syndrome métabolique (SM). Il y a alors une dysrégulation au niveau de la production d’insuline. L’excès d’insuline et de sucres dans le sang augmentent la production d’androgènes dont la testostérone. On peut ainsi observer :
- blocage partiel ou total de l’ovulation
- infertilité
- acné
- perte de cheveux
- prise de poids
- sur le long terme : diabète & maladies cardiovasculaires
Que faire en naturopathie?
L’accompagnement naturopathique se fait toujours en parallèle de toute prise en charge médicale. Une étude de 2021 a montré que le rôle de l’épigénétique est prépondérant. Ainsi, l’alimentation et les habitudes de vie influencent notre génétique jusqu’à permettre l’expression de certains gênes, en cause dans le SOPK.
Choisissez votre alimentation
- diminuer les sucres, les produits transformés et industriels qui en contiennent
- favoriser une alimentation à index glycémique bas
- augmenter la consommation de fruits et légumes
- augmenter les graisses riches en omega 3 (huile de colza, noix ou lin, petits poissons gras)
- augmenter les aliments riches en chrome (céréales complètes, brocoli, germe de blé…)
Apprenez à gérer votre stress et à accueillir vos émotions
Le stress augmente le taux de cortisol qui lui même augmente la production de testostérone. Ainsi, toutes les techniques de gestion du stress sont donc bonnes à prendre : cohérence cardiaque, relaxation, méditation, yoga… Pensons également que sous chaque problématique féminine peut se cacher des non-dit, des traumatismes, des histoires de famille, bref du transgénérationnel qui laisse ses marques.
Pensez à l’exercice physique
Avoir une activité physique est sportive est essentiel. Cela permet d’équilibrer son poids qui peut varier dans cette problématique. De plus, le sport est la seule activité qui permet au sucre de rentrer directement dans la cellule sans passer par la production d’insuline. Bingo! C’est donc tout bénéfice pour les personnes qui ont des soucis de glycémie ou de sensibilité à l’insuline.
Choisissez bien les plantes et la micronutrition
Les plantes et la micronutrition est à adapter à chaque femme en fonction de ses manifestations et des causes du syndrome. Il est donc nécessaire d’avoir un conseil professionnel adapté et personnalisé.
En ce qui concerne le syndrome métabolique, on pense : cannelle, clou de girofle, ginseng, schisandra, olivier. Pour la gestion du sucre et de la glycémie, on pense également au chrome. Pour la détox de œstrogènes, il y a : artichaut, radis noir, desmodium, chrysanthellum, chardon marie, brocoli. Et bien sûr : alchémille, gattilier, ortie racine. A ne pas prendre en auto-supplémentation, il est vraiment nécessaire de suivre un accompagnement professionnel.
Le syndrome des ovaires polykystiques implique un accompagnement médical, paramédical et naturopathique. Avec un suivi pluridisciplinaire, le contexte peut s’améliorer et trouver son équilibre propre.